Certaines grossesses n’arrivent pas à leur terme pour de multiples raisons : accouchement trop prématuré, mort fœtale in utero (MFIU), interruption médicale de grossesse (IMG), etc...
Cette perte crée pour la famille un véritable traumatisme complexe et parfois difficile à comprendre par l’entourage et les proches.
Dans tous les cas, quels que soient la raison et le stade du décès, vous avez des droits et vous pouvez vous faire accompagner.

 

Pendant votre séjour à l’hôpital, les professionnels de santé vous accompagnent et sont à votre écoute pour répondre à toutes vos questions (médecins, sages-femmes, infirmières, psychologues, etc...).

 

A partir de 14 SA, un certificat médical d’accouchement vous est remis. Celui-ci vous permet de déclarer la naissance à l’Etat Civil et éventuellement d’inscrire votre bébé sur le livret de famille.
Cette démarche est facultative et peut être effectuée sans limite de temps.

 

Le corps de votre enfant reste en salle d’accouchement pendant quelques heures pour vous permettre de le voir et le revoir. Il est ensuite transféré au service mortuaire pour 10 jours (délai légal). Vous disposez de ce délai de réflexion pour choisir de prendre en charge les obsèques ou de laisser cette organisation à l’hôpital.

 

Pour un accouchement avant 22 SA, vous ne pouvez bénéficier du congé maternité. Selon votre situation, un arrêt maladie peut être prescrit par votre médecin.
Pour un accouchement après 22 SA, vous avez droit aux congés maternité et paternité. La durée du congé maternité est variable en fonction du nombre d’enfants.