Institut de Cancérologie et d'Hématologie Universitaire de Saint-Étienne
Centre d’Évaluation et Traitement des Douleurs et des migraines chroniques
L'équipe médicale en oncologie
Cheffe de service :
Dr CREAC H Christelle
Douleur Secrétariat 04 77 82 83 91
Dr CREAC H Christelle
Neurologue - Neurophysiologie
Dr LIETAR Beatrice
Anesthésiste
Le CETD participe aux Soins de support associés à la prise en charge du cancer
En cas de non- disponibilité du DISSPO (I-CHU-SE), le CETD peut être sollicité par le médecin référent du patient et/ou l'équipe hospitalière, soit pour voir en consultation un patient souffrant de douleurs réfractaires soit pour des conseils thérapeutiques. Il s'agit alors de pouvoir proposer au patient des combinaisons de thérapeutiques médicamenteuses (antalgiques, co antalgiques, Capsaicine fortement dosée) et non médicamenteuse (psychothérapie, neurostimulation, techniques corporelles…) ou à des approches médicales spécifiques (blocs péri nerveux, perfusions spécifiques).
Les médecins et IDE de l'unité mobile du CETD peuvent aussi se déplacer pour la mise en place et le suivi des pompes PCA, des neurostimulateurs transcutanés pour des patients hospitalisés dans l'établissement et qui ne seraient pas déjà suivis en soins palliatifs. Le CHU de Saint-Etienne fait partie d'un des rares établissements d'Auvergne-Rhone-Alpes à pouvoir proposer à la fois des techniques de radiologie interventionnelle, des techniques de neurochirurgie lésionnelle de la douleur et des poses d'intrathécales de morphine.
Le CETD collabore de façon régulière à la fois avec le DISSPO et le service de Soins Palliatifs dans ce domaine de l'oncologie.
Un réseau d'accès pour tous aux intrathécales via le projet ITARA entre le CETD, la Ligue contre le cancer
Les médecins de l'agglomération stéphanoise mais aussi de la région qui souhaitent discuter des mises en place de pompes intra-thécales s'adressent en priorité au Dr Lietar travaillant mi temps au CETD et mi temps au DISSPO de l'I-CHU, aux autres médecins du DISSPO ou à défaut au dr Créac'h. Le CETD participe aux RCP spécifiques ITARA en lien avec les réseau d'oncologie. L'intrathécale permet une analgésie plus puissante, en minimisant les effets secondaires des produits et en permettant l'autonomie du patient (qui n'a plus besoin de pompes intraveineuses externes). L'implantation se fait en collaboration avec le service de neurochirurgie (Pr Vassal), avec la Pharmacie du CHU de Saint-Etienne qui centralise la préparation des produits (Dr Mounsef ) et avec le soutien en coordination de MC Colozzi IDE projet ITARA. Ce réseau de soins est accessible pour des patients adultes ou enfants souffrant de douleurs réfractaires liées au cancer et/ou de cancers à haut potentiel de douleurs rebelles malgré les traitements usuels. Le remplissage de pompes intrathécales peut se faire en Neurochirurgie lorsqu'il n'y a que de la morphine, mais doit être impérativement effectué en HDJ au CETD en cas d'associations de différents produits (morphine, ropivacaine, ziconotide ...). Un projet de formation des équipes soignantes extérieures au CHU est prévu dans le cadre du projet ITARA - sur demande- pour qu'à terme les patients suivis par des services du GHT Loire Nord Ardèche puissent bénéficier d'un remplissage de leur pompe à proximité de leur domicile.
Suivi du patient hors de l'hôpital
Une fois que le patient a quitté l’hôpital, le CETD peut continuer à proposer un suivi ambulatoire au patient, ou peut rester à disposition du médecin référent pour des conseils. Si les problématiques psychologiques survenant en cours d'hospitalisation sont surtout prises en compte via les équipes mobiles de psychiatrie, les prises en charge psychologiques en externe sont plutôt assurées soit via les CMP ou via le CETD. Elles comprennent des entretiens de soutien et l'usage de techniques psychocorporelles comme la relaxation, l'hypnose. Lorsque les patients sont en rémission mais présentant des douleurs chroniques séquellaires, un suivi au CETD est conseillé, en particulier si les douleurs restent importantes et entraînent un retentissement majeur sur la qualité de vie du patient.